Du 8 au 12 novembre 2018, la SNAA exposait, comme depuis plusieurs années, les champignons de notre région, en insistant évidemment sur les comestibles, gastronomie oblige ….
Les mauvaises conditions climatiques, sécheresse puis un petit coup de froid, ne nous ont pas facilité le travail, mais, bon an mal an, nous avons quand même pu exposer, sur un espace plus réduit cette année, 137 espèces ! Pour mémoire, il y en avait 90 au Salon de Péronnas.
Malgré l’absence involontaire de Jean-Michel et Jacqueline Berthelon, le planning des présences a été parfaitement respecté, les relais ont bien fonctionné. Coup de chapeau à notre trésorier, Gérard Gimbert, présent de la première à la dernière heure, ne s’absentant que pour faire des allers retours au local de la SNAA afin de ramener tout ce qui pouvait manquer. Espérons que le nombre de flyers sur la SNAA, réimprimés et distribués, nous amèneront quelques adhérents supplémentaires.
Dans ce genre de manifestation, le plus dur pour nous et surtout les champignons, c’est de tenir 5 jours d’autant que certains étaient déjà « empapillotés » depuis le mercredi après-midi ! Heureusement certains nous ont réapprovisionnés un peu tous les jours.
Dommage de ne pas avoir eu une seule Amanite phalloïde à exposer. Par contre, il y avait des petites galères marginées toutes aussi mortelles, d’ailleurs c’est le même toxique (l’amanitine) qui les rend si dangereuses. Présence également comme mortel de Paxillus involutus .
Parmi les toxiques, présence habituelle des amanites tue-mouches, citrine, panthère, etc… et aussi un beau bolet satan. Cette année, très peu de cortinaires.
Les « sans intérêt », sur les assiettes blanches, étaient surement les plus nombreux, comme dans la nature, du reste.
Cette année, il y a énormément de « Fausse Chanterelle » (Hygrophoropsis aurantiaca, et sa variété à pied noir nigripes) pour laquelle les avis et recommandations divergent pour certains elle est classée dans les comestibles (médiocre de toutes façons !) et pour d’autres dans les toxiques. (voir l’ouvrage de Roger Philips). Elle pourrait provoquer des hallucinations dans certains cas….
Nous avons remarqué l’absence, du moins à cette période, de russules comestibles comme la « Charbonnière » ou la verdoyante.
Par contre pas mal de cèpes de Bordeaux. C’est la pleine saison des rosés des prés, surtout après les petites pluies, et des boutons de culotte. On commence à trouver aussi ,dans les bois de conifères, les Chanterelles en tube et les Trompettes des morts.
Bien entendu, c’est sur ces comestibles que nous avons surtout été interrogés, et cela a été l’occasion de rappeler que nous déterminons les cueillettes et aidons à la détermination tous les lundis soirs au local de notre Société.
Merci encore à tous ceux qui ont participé aussi bien à la cueillette , à la détermination, mise en place, intendance, décoration (avec les moyens du bord), mais aussi pour animer le stand et renseigner les personnes.
PHOTOS : TABARY Claudette