Exposition de la SNAA au Salon de la Gastronomie 2017
Avouons que la sécheresse ne plaidait guère pour la tenue et surtout la réussite de cette Exposition.
Mais c’était sans compter sur le retour de Jean-Michel et Jacqueline Berthelon, ni sur Gaëtan, Alain, Jean-Marc et bien d’autres, qui ont fait des km pour fournir assez d’espèces, et en quantité suffisante, pour tenir 5 jours ! Et bien sûr la dynamique insufflée sans relâche par notre Présidente, Arlette Froment.
Le plus dur lors de ce salon, c’est surtout de renouveler le stock, d’autant qu’il ne fallait pas trop compter sur les visiteurs pour nous amener des exemplaires frais …
Dès mercredi, les champignons ont été déterminés et mis en paillotes au local de la Société, puis au frais dans les coffres de voiture, méthode qui a déjà fait ses preuves.
Le jeudi matin, c’est la mise en place, tout est bien rôdé, les « décoratrices », grâce à leur imagination, font toujours des merveilles avec des matières premières hautement périssables (voir les gros cèpes de Bordeaux ou autres champignons très habités !!).
En moyenne, du moins le jeudi après midi et le vendredi, nous avons pu exposer 120 espèces. Ce sont d’ailleurs les jours où j’ai pu prendre les photos, les espèces étant encore bien reconnaissables.
Par contre, dès le samedi et encore plus dimanche et lundi, il a fallu en enlever pas mal, tant les champignons ne ressemblaient plus à rien. Grâce à Gérard, qui à chaque arrivage (merci aux quelques personnes qui nous ont ramené de nouveaux exemplaires), et tous les soirs, sortait les mettre au frais dans sa voiture ! Et tous les matins, avant l’ouverture, les champignons étaient changés, humidifiés ou mis sous cloches … mais bref, le chiffre de 120 a dû diminuer sérieusement.
Salon de la Gastronomie oblige, nous commencerons par les photos des champignons comestibles, sur assiettes vertes :
Pas de photos de champignons mortels (sur assiettes noires), ceux ci étant très petits (Galerina marginata) ou trop secs (Cortinarius orellanus). Mais nous avons eu, pendant 1 jour ou 2 : Paxillus involutus.
Pour les toxiques (sur assiettes rouges), même constat, à part quelques petits clitocybes blancs (rivulosa, pithiophylla etc …) et 2 à 3 Amanita muscaria qui ont plutôt servi dans le décor.
C’est le contingent des champignons sans intérêt (sur assiettes blanches) qui m’a permis de faire le plus de photos.
C’est peut-être dommage, mais à la fin de l’automne, c’est ce que l’on trouve de plus frais, sur les souches de bois morts ou vivants. En tout cas plus rien (ou presque) dans les près. Ces espèces sont souvent photogéniques, de part leur couleur, texture, ou forme bien particulière.
On s’attardera sur Spongipellis pachyodon, espèce assez rare, donc difficile à déterminer. Il fait partie des Polyporacées et pousse sur troncs vivants de feuillus. Son hyménophore (sous le chapeau) est dit « irpicoïde à hydnoïde », sorte de dents aplaties (longueur des dents = 12 mm) formant au début des pores labyrinthés.
Autre curiosité, amenée par Bernard et provenant d’un parc de la ville : des Oranges des Osages .
Après cette parenthèse botanique, il est temps de conclure : finalement, comme l’an dernier, notre exposition a intéressé pas mal de visiteurs qui n’ont pas hésité à nous poser des questions, soit sur les champignons, soit sur notre Société. Espérons que cela nous apportera quelques adhérents supplémentaires.
Merci encore à tous ceux qui ont participé, soit à la ramasse, soit à la détermination, à l’installation, au décor ou aux permanences horaires plutôt lourdes !