- Défilé de l’Ecluse
- Le fort supérieur, le Vuache et son chapeau de brouillard
Pour cette sortie « migrations » au Fort de l’Ecluse, la météo, pourtant annoncée comme favorable, nous a joué un tour en favorisant l’apparition du brouillard sur tout le bassin du Léman, ce qui a coupé la migration.
Arrivés au fort vers 9h30, nous nous sommes dirigés vers notre site habituel d’observation au-dessus du fort supérieur, non sans avoir échappé à une battue(coups de fusils et passages de chiens …). Ce fut pour constater que si Bellegarde était encore au soleil le bassin lémanique avait mis son manteau de brume. Le Salève avait disparu.
Côté oiseaux nous fûmes déçus. Merci aux deux éperviers qui nous ont évité une bredouille quasi complète … l’un cerclant longuement au-dessus de la Combe d’enfer et l’autre, en contrebas, franchissant rapidement le défilé. Quelques petits passereaux lointains se montrèrent sur la crête au-dessus de nous.
Une mère chamois accompagnée de son jeune de l’année et sans doute dérangée par la battue resta quelques instants dans les rochers avant de disparaître prudemment dans les buis.
- Chamois dans les rochers
- Départ du fort
- La pente était raide….
Nous hésitâmes à aller rejoindre au pied du Vuache les ornithos habituels, car ils n’avaient pas dû en voir plus que nous. Nous avons alors décidé de nous rendre directement à l’Etournel, au bord du Rhône, en rive gauche. Le niveau des eaux était bas et nous pensions voir quelques oiseaux d’eau sur les iles de gravier ainsi découvertes. Là aussi il y avait peu d’oiseaux : un petit groupe de colverts, quelques canards chipeaux, deux ou trois goélands …
IL était l’heure du casse-croûte et nous nous installâmes près du centre hippique. Ce fut l’occasion de voir une troupe d’étourneaux, quelques bergeronnettes grises et plusieurs hérons cendrés en vol.
L’après-midi commençait et nous nous dirigeâmes vers Pougny, en rive droite pour faire un petit tour dans la réserve. Bien peu d’oiseaux sur les plans d’eau occupés par les pêcheurs. Nous avons regretté que ces plans d’eau de la partie sud n’aient pas été mis en réserve de pêche, ce qui aurait limité le dérangement.
Une petite troupe de mésanges à longue queue ainsi que quelques bruants des roseaux nous intéressèrent quelques instants avant de découvrir un beau tadorne casarca, sans doute échappé d’un parc car c’est un oiseau « exotique ».
Le monde des mammifères se manifesta sous forme de traces (empreintes, arbre rongé, arbuste écorché , balsamines broutées). C’était la signature de grands cervidés, de sangliers et de castors.
- Travail des castors
- Vu la fraîcheur des copeaux le chantier était récemment en activité
- Travail des cerfs
- Balsamines broutées
- Cerfs et biches sont passés par là
Le Rhône, du fait des basses eaux, apparaissait comme il était avant que les barrages soient construits et mon cœur d’ancien pêcheur de truites et d’ombres se serrait en pensant à tous ces beaux poissons qui avaient peuplé ces lieux.
- Le Rhône à l’Etournel
- Un manteau de brûme recouvre le site
- Rhône dans son ancien lit
- Les basses eaux redonnent au Rhône sa physionomie d’avant Génissiat
En conclusion, une journée agréable dans le calme de la nature en automne. Il y avait finalement relativement peu d’oiseaux à voir mais, quand on est curieux, on trouve toujours quelque chose à admirer.
Merci à Emilie pour ses photos et à Guy pour le relevé des espèces rencontrées.
Observations au Fort :
- Mésange nonnette -Pinson des arbres -Chamois -Epervier -Geai des chênes
Observations à l’Etournel ( rive gauche) :
- Grives draines -Canards chipeaux -Grands cormorans -Goélands leucophée (adultes et jeunes de 2ème année) - Etourneaux sansonnets -Bergeronnettes grises - Pinsons des arbres
Observations à l’Etournel, rive droite
- Tadorne casarca -Bruants des roseaux - Mésanges à longue queue - Héron cendré - Cygne tuberculé -Martin pêcheur -Fuligule milouin, Canard colvert
