Excusée : Arlette Froment
Présents : 27 adhérents
Pour ce dernier Lundi du champignon du semestre, j’ai présenté un diaporama sur Les Tricholomes, en utilisant chaque fois que cela était possible des photos prises par nos photographes : Alain Petitjean, Gaëtan Autuoro, Jean-Claude Rabatel, et Jean-Michel Berthelon (Les autres provenant de l’inépuisable Internet…). Nous avons fait le choix de ne pas faire de polycop, notre imprimante ne rendant pas toujours bien les couleurs, et à raison d’une page par diapo (avec les descriptions), le document aurait été trop volumineux.
Cependant, pour un usage strictement personnel, nous laissons le diaporama à votre disposition sur notre ordinateur portable de la société, pour le télécharger sur une clé USB (le mardi à partir de 17 H), si cela vous intéresse.
Après avoir situé le genre Tricholoma dans la nouvelle classification (toujours en évolution avec les progrès de la biologie moléculaire), tirée du Courtecuisse, nous avons décrit les principaux caractères de ce que nous continuons d’appeler « Les Tricholomes ». Dans mon énumération, j’ai donc rajouté au genre Tricholoma (champignons mycorhiziques, pas de cystides) les genres Tricholomopsis (lignicoles, cystides différenciées) et Calocybe (Famille des Lyophyllaceae). Ci dessous, un tableau des principaux caractères des Tricholomes :
Lors du défilement des diapos, les photographes présents (ou d’autres ramasseurs) ont pu les commenter : lieux de la récolte, caractères particuliers, autres détails ou anecdotes ayant trait à l’espèce décrite. Au sujet de la comestibilité, les différents commentaires nous ont montré combien les goûts étaient très différents sans compter les réactions personnelles d’intolérance à certaines espèces réputées pourtant excellentes comme la girolle, la lépiote élevée et même le tricholome de la St Georges !
Le diaporama commence par les Tricholomes à chapeau clair, puis les chapeaux colorés pour terminer par toute la série des chapeaux gris, comestibles ou toxiques.
Les genres Calocybe et Tricholomopsis ont été rajoutés à la suite.
J’ai tenu à détailler 2 intoxications majeures dont les Tricholomes peuvent être responsables : le syndrôme de rabdomyolyse (peut s’orthographier rhabdomyolyse) et le syndrôme résinoidien.
Pour ce qui est des spores, à part le fait qu’elles soient toutes blanches, nous ne donnerons aucune précision car à notre niveau (peu ont un microscope), vu qu’elles se ressemblent beaucoup (à 1 ou 2 µ près, et sans ornementations particulières), cela ne nous serait d’aucun secours pour les différencier entre eux. De même les réactions chimiques spécifiques aux tricholomes (s’il y en a) ne sont pas mentionnées dans nos ouvrages habituels.
Une diapo avec les photos de 2 chapeaux vus du dessus nous a permis de bien comparer Tricholoma sejunctum et Amanita phalloides.
De même, j’ai repris le tableau de Jean-Michel Berthelon pour comparer Tr. portentosum et Tr. josserandii).
Ci dessous, quelques unes des meilleures photos de nos photographes cités plus haut :
La soirée se termine par l’observation de divers champignons amenés et déterminés par Gaëtan Autuoro et photographiés par David Drancourt.
Pour les champignons déterminés, ci joint la liste : Crepidotus variabilis ; Trametes versicolor ; Stereum hirsutum ; Trametes gibbosa ; un Marasmiellus ; Schizophyllum commune ; Meruliopsis papyrinus (= corium) et une espèce de myxomycète : un Lycogala.
Notre prochain rendez-vous sera le lundi 7 septembre pour le démarrage de l’école du champignon.
Photos : Alain Petitjean (AP) ; Gaëtan Autuoro (GA) ; Jean-Claude Rabatel (JCR) ; Jean-Michel Berthelon (JMB) ; David Drencourt (DD).