Le vendredi 16 novembre, dans le cadre de la Convention signée avec ORGANOM, la SNAA a présenté son rapport pour l’année 2012.
Outre ORGANOM et la SNAA, cette réunion annuelle réunissait la DREAL (Direction Départementale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), la DDT (Direction Départementale des Territoires), l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques), l’ONCSF (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), l’ONF (Office National des Forêts), le CSRPN (Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel) et Biotope (Organisme privé spécialisé dans l’étude faune/flore des milieux naturels) : autant d’entités et organismes, départementaux comme régionaux, qui sont partie prenante pour le suivi de l’impact environnemental relatif à l’agrandissement du site de la Tienne (usine de méthanisation, nouveaux casiers d’enfouissement des déchets, déforestation).
Nous avons pu appréhender l’avancement des différents travaux gérés par ORGANOM, puis les différents états et comptes-rendus annuels des autres organisations présentes, chacune dans son domaine : gestion des forêts, gestion des eaux, suivi des oiseaux, insectes (coléoptères xylophages) et papillons (Bacchante).
Pour sa part, à travers un petit diaporama et les commentaires additionnels de Pierre et Guy (plus explicite et visuel que le document complet de plus de 30 pages à lire en fin d’article), la SNAA a dressé le bilan de son suivi pendant une année sur la zone de compensation de La Tienne, à savoir les 10 mares creusées, leurs ruisseaux adjacents et les populations d’amphibiens rencontrées.
Intervention courte, au vu du nombre d’intervenants, mais précise quand à nos observations, remarques et propositions.
Lors de chaque exposé, les échanges ont été riches et pertinents ; car il est toujours fort intéressant d’avoir une vue d’ensemble, en plus du simple domaine de prospection de chacun.
Une prospective a été ensuite présentée par ORGANOM sur le futur (jusqu’en 2050 et même au delà) et les prochaines zones de compensation liées à l’agrandissement et l’évolution du site La Tienne.
Pour les amphibiens, un projet est envisagé sur une soixantaine de mares (existantes, à remodeler ou à créer) en forêts Seillon et La Réna. D’ores et déjà, la SNAA a fait savoir qu’elle ne pouvait pas s’engager, en tant que telle, sur une perspective de cette ampleur, tant dans le temps que dans la diversité, de cette durée et de cette importance.
Nous avons simplement rappelé, pour mémoire ou pour état aux différents acteurs présents à cette réunion, le fondement associatif « loi 1901 » de notre société, son fonctionnement sur le principe du bénévolat et l’âge déjà un peu « avancé » de ses volontaires dans certains domaines. Ceci en parallèle avec d’autres organisations institutionnelles, privées comme publiques, mais toutes dotées de personnels, de structures et donc de moyens plus « officiels » et réguliers que nous.
Cependant, nous avons bien sûr précisé que nous étions tout à fait disposés à donner un « coup de main » et à apporter notre contribution, à condition que cela ne soit pas sous notre responsabilité directe.
Somme toute, une matinée fort enrichissante par la découverte des travaux d’autres collègues et ce dans des domaines très variés.
Un grand merci est donné ici à Danielle et Régis qui nous ont accompagnés régulièrement, de jour comme de nuit, dans nos pérégrinations de janvier à juillet, au rythme des saisons et des évolutions du biotope des mares.