Si le lundi 10 mars 2008, je découvrais en me promenant dans une rue de Bourg-en-Bresse,
Geopora sumneriana = Sepultaria sumneriana
en bordure d’une haie de thuyas et d’épine vinette, je me suis aperçu, quelques temps après, qu’à 5/6 m de l’angle de la rue, un cèdre était bel et bien là et que ses radicelles avaient dû contourner l’immeuble et de ce fait trouver un terrain plus favorable pour que cet ascomycète pousse normalement.
Avec près de 15 jours de retard sur l’an passé, ce 23 mars 2009, j’ai retrouvé sur la même station, notre champignon fidèle à lui même, nous annonçant que le printemps arrivait doucement après un long hiver. Promesse donc plein d’espoir pour la saison future, à la grande joie des mycologues.
Croire qu’avec cette seule observation, ou ce seul indice, on puisse dire que la saison prendra du retard, il n’y aurait qu’un pas que le commun des mortels ne doit pas franchir, car la Nature a plus d’un tour dans son sac. Elle mène sa vie comme elle l’entend, c’est à dire à son rythme.
