- Sentier à la Sassière
- Bordé par des multitudes de fleurs
Nous avons commencé ces trois jours passés en Vanoise par la réserve naturelle de la Sassière sur la commune de Tignes. Aujourd’hui nous ne sommes que deux : Annie et moi alors qu’il y a deux ans nous y avions emmené un bon groupe de la SNAA. Malheureusement, à cette époque, nous avions été perturbés dans nos randonnées par un épisode orageux …
Aujourd’hui il fait grand beau quand nous empruntons, en début d’après-midi, le sentier qui longe le torrent en rive gauche. C’est une débauche de fleurs de toutes sortes
- Crepis aurea
- Du soleil dans l’herbe
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- Lac de la Sassière et Tsanteleina
Nous atteignons le lac de la Sassière, toujours aussi bleu.
- Leontopodium alpinum
- L’Edelweiss
puis nous décidons de monter vers le col de la Baillettaz qui culmine à 2856 m. Nous y aurons une vue sur la vallée de l’Isère et sur une autre réserve très pentue et qui abrite, paraît-il, de belles populations de bouquetins. Il faut dire que la réserve de la Sassière, facile d’accès, est très fréquentée et que, à part les marmottes omniprésentes, chamois et bouquetins ne se laissent pas voir si facilement.
- En montant au col de la Bailletaz
- Paysage quasi minèral
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La pente augmente et la végétation se fait plus rare, laissant la place au minéral.
- Saxifraga oppositifolia
- Le magnifique saxifrage à feuilles opposées
- Col de la Baillettaz
- 2856 m d’altitude
Nous atteignons le col. En cherchant bien, avec les jumelles, nous repérons enfin un petit groupe de bouquetins, paresseusement étendus sur une vire herbeuse, à l’abri du petit vent frais, mais ils sont loin et nous n’avons pas l’intention d’aller les déranger ; d’ailleurs cela excéderait sans doute nos capacités sportives …
Il nous faut redescendre afin de ne pas arriver en retard à l’hôtel qui doit nous héberger … Dans le vallon de la Sassière le calme est revenu car les promeneurs sont déjà redescendus et les marmottes sortent de toutes parts, nous regardant passer sur le chemin, à côté d’elles, sans être trop intimidées.
- Marmotte
- Voudrait-elle nous indiquer la route à prendre ?
Quelques alouettes des champs se font entendre alors qu’elles "papillonnent au dessus de l’alpage.
- Une belle campanule
- Mais laquelle ?
- Deuxième journée .
Nous nous dirigeons, au dessus de Val d’Isère, vers une des entrées du parc national.
- Une entrée du parc national
- Vers les sources de l’Isère
Les gorges de Malpasset sont toujours aussi belles.
- Gorges de Malpasset
- Parc national de la Vanoise ( vers Val d’Isère)
Les fleurs sont à hauteur d’homme dans la pente, ce qui évite d’avoir à se baisser pour les admirer ou les photographier … Il y a moins de neige que l’année dernière à la même date mais il subsite quelques ponts sur
- L’Isère sous un pont de neige
- Restes de l’hiver, gorges de Malpasset , P.N. Vanoise
l’Isère. Nous atteignons une vaste zone plate où l’eau serpente de tous côtés.
Au refuge de Prariond nous obliquons vers la droite et remontons en suivant plus ou moins facilement la berge d’un torrent. C’est plus haut encore que nous piqueniquerons au milieu des renoncules des Pyrénées en gardant un oeil vers la crête où une quinzaine de grands mâles de bouquetins se prélassent. Là encore, sans jumelles, nous les aurions manqués.
- Sempervirum montanum
- La Joubarbe des montagnes
En redescendant nous sommes survolés par une grande ombre : un Gypaëte barbu glisse silencieusement au-dessus de nous puis se laisse emporter par la pente du vallon … Ce n’était pas un adulte, à la vue de son ventre sombre …
Après avoir franchi à nouveau les gorges de Malpasset, là, surprise, une femelle de bouquetins a l’air de nous attendre, à quelques mètres au-dessus du sentier.
- Bouquetin femelle
- Venue « admirer » les randonneurs
Magifique pour une fin de randonnée !
- Dernier jour. Comme on nous annonce des orages à mi-journée nous décidons de ne pas trop monter. Nous suivrons donc le sentier escarpé qui longe l’Isère dans les gorges de la Daille.
- Gorges de la Daille
- Un sentier suspendu au-dessus de l’Isère
C’est très pittoresque et là aussi très fleuri.
- Pyrola media
- Elle était abondante sous les mélèzes
- Cypripedium calceolus
- Le « mythique » Sabot de Vénus , si rare dans l’Ain
L’ancien chemin des carrières de pierre qui furent utilisées pour la construction du barrage de Tignes est redevenu sauvage. L’eau ruisselle de toutes parts.
- Ancienne route des carrières
- Devenue zone humide
Et les plantes de milieux humides sont prospères.
- Parnassia palustris
- Ou Parnassie des marais , connue aussi dans certaines zones humides de l’Ain
Quelques têtards de grenouilles rousses animent les mares ainsi créées.
Qu’il est agréable aussi de marcher sur le doux sentier couvert d’aiguilles de mélèzes mais il ne faut pas s’arrêter sous peine de voir les fourmis des bois qui apprécient ces autoroutes, venir vous explorer le pantalon, de l’intérieur …
Bientôt nous arrivons au lac
- Lac du Chevril et son barrage
- Plus connu sous le nom de « barrage de Tignes »
et c’est là que va se terminer notre dernière promenade et notre escapade en Vanoise.
J’aurais voulu vous mettre encore plus de photos mais il faut raison garder.
Peut être programmerons nous à nouveau ces randonnées dans un nouveau programme de sorties de la SNAA … en 2012 ?
Merci à Françoise qui m’a aidé pour quelques déterminations de plantes … et ce n’est pas facile sur photo …
