La famille Thévenard et Arlette étaient les organisateurs de cette sortie pluridisciplinaire dans les Alpes Ht-savoyardes . Le samedi, sous un beau soleil, nous devions faire une courte randonnée au lac de Roy vers la station Le Praz de Lys à une altitude de 1767 m.
Nous étions à peine descendus des voitures que le comité d’accueil se présentait en la personne d’un Aigle royal houspillé par un couple de Buses variables.
Nous prîmes une piste facile le long de laquelle les botanistes purent commencer à repérer diverses plantes ( Je pense que ceux-ci feront bientôt aussi un compte-rendu détaillé de la sortie) .
Le groupe d’une trentaine de personnes commença à s’allonger et l’attention des ornithos fut attirée par des cris d’oiseaux provenant d’un secteur proche où se dressait un pylône . Christian braqua sa longue vue et nous découvrîmes avec émerveillement les couleurs somptueuses du Monticole de roche, d’abord posé sur un câble, ce qui n’est pas son habitat habituel, puis sur un pylône…( On n’arrête pas le progrés !)
. D’autres oiseaux furent notés : Linotte mélodieuse , Pipit spioncelle,Faucon crécerelle, Coucou, Chardonneret, Tarier des prés , Corneille noire…
Arrivés près du lac et avant le repas de midi la priorité fut donnée à la botanique, avec des orchidées diverses , des Linaigrettes, du Menianthès…etc . De nombreux tétards batifolaient près des rives, ainsi que des Vairons et même une truite fario . Les libellules étaient nom
breuses ( détermination en cours)
Dans l’après-midi Gilles nous emmena vers le gïte où nous devions passer la nuit puis nous nous scindâmes en deux groupes : ceux qui devaient visiter le jardin alpin de la Jaïsinia et ceux qui voulaient aller observer l’aire du Gypaëte barbu vers la cascade du Rouget . Malheureusement l’orage éclata et c’est sous la pluie que nous découvrîmes l’aire vide du grand rapace . Vide car , quelques jours plus tôt, l’unique jeune était tombé, sans doute en s’entraînant à battre des ailes et personne ne savait, malgré les recherches, où il avait bien pu atterrir . Seules les longues trainées blanches de ses fientes sur le bord de l’aire indiquaient que celle-ci avait été occupée .
Pour nous consoler nous pûmes admirer la grandiose cascade du Rouget, troublée et grossie par l’orage .
De retour au gîte (où, bien sûr, il n’avait pas plu ) nous attendîmes l’heure du repas et c’est toujours guidés par Gilles que nous gagnâmes le restaurant où nous attendaient plat de charcuteries, bougnettes et glaces , le tout agrémenté par les bonnes histoires de René …
Le lendemain, direction le vallon du Foron. Après avoir garé les voitures nous commençâmes à remonter ce vallon, boisé et frais au début, avec une flore très colorée et très variée
.
Les botanistes explorèrent la partie la moins pentue pendant qu’un groupe de 5 se lançait dans un circuit plus « sportif » qui devait les faire passer par le col de Chalune .
Au cours de la randonnée nous avons noté la présence de l’Accenteur mouchet, de la Fauvette babillarde, de la Fauvette à tête noire, du Bruant jaune, du Pipit spioncelle, du Venturon montagnard, du Coucou, du Sizerin, du Tarier des prés
Quelques photos de papillons furent faites par Gaston :
Après le repas de midi pris sur la crête qui dominait la station de Praz de Lys, des nuages menaçants commencèrent à envahir certaines crêtes et nous trouvâmes plus sage d’amorcer la descente . Revenus dans le haut du vallon du Foron les gouttes laissèrent place à l’orage ( grondements , forte averse) mais nous étions arrivés au chalet du Foron du milieu et nous nous y abritâmes, les vaches ayant eu la bonne idée de nous céder la place…Comme les éléments se calmaient nous reprîmes la descente pour retrouver et le soleil et nos amis botanistes qui nous attendaient avec une petite pointe d’inquiétude .
Nous nous séparâmes sur le parking en remerciant encore Gilles et mado pour l’organisation parfaite de ces deux journées et pour les brioches, café, thé..qu’ils nous avaient servi si aimablement à notre arrivée, samedi, à Taninges.