Ce printemps encore, la FRAPNA a organisé cette manifestation dans tous les départements de la région Rhône-Alpes. Le principe en est d’étudier un milieu naturel de plaine ou de montagne puis de restituer les résultats aux habitants de la commune concernée.
Dans l’Ain, cette année, le milieu choisi était : les prairies humidesle long du Sevron à Pirajoux .
Deux équipes d’une dizaine de spécialistes chacune avaient été formées. Il y avait là des botanistes, dont Georges Roger pour la SNAA, des odonatologues, dont Régis Krieg-Jacquier (SNAA et Groupe Sympetrum), des ornithologues, dont votre serviteur (SNAA), etc. On relevait aussi la présence de Jacques Bordon, membre du conseil scientifique des Réserves Naturelles de Haute-Savoie…
- Fossé de drainage dans la « prairie humide »
Les prairies humides autour de Pirajoux sont malheureusement en grande partie drainées, ce qui leur a fait perdre une bonne part de leur biodiversité mais il y a quelques beaux restes, grâce notamment au maire de la commune, agriculteur, qui tente d’y instaurer une gestion la plus respectueuse de l’environnement possible. Cependant les actions d’un élu local peuvent être remises en cause lors d’élections ultérieures c’est pourquoi le maire souhaiterait une protection pérenne comme un Arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB). Pour cela, il a bien sûr besoin d’arguments écologiques, d’où cette opération locale de la FRAPNA.
La présence de quelques couples de Courlis cendrés (photos de Régis K. Jacquier)
ainsi que la découverte d’une belle station d’orchidées protégées à l’échelon national
pourraient l’y aider.
Espérons que les découvertes faites à l’occasion de ces 24 heures Naturalistes 2009 permettront une meilleure gestion de cette zone.