Pour ce dernier Lundi du Champignon du semestre (14 mai), nous avons choisi d’approfondir la détermination de toutes ces familles de champignons à spores roses. Nous étions une quinzaine pour ce rendez-vous.
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Le diaporama commence par des généralités : le cycle de reproduction (très bien commenté par Arlette, en bonne professionnelle), puis les différentes façons d’apprécier la couleur de la sporée. Jean-Claude nous précise que pour la suspicion d’une sporée très claire, on peut utiliser un papier de couleur bleu foncé, car il n’existe pas de champignon à sporée bleue.
- Sporée rose d’Entoloma clypeatum
Pour la suite du diaporama, c’est la clé de détermination des sporées roses du Livre d’Eyssartier qui a été suivie, mais pour les entolomes, beaucoup plus nombreux, c’est la classification des différents genres du livre de Courtecuisse qui a été choisie.
Le nombre d’espèces concernées (au moins 60 Pluteus et 350 dans la grande famille des Entolomatacae) étant beaucoup plus grand que je l’imaginais, il a bien fallu faire un choix. Après avoir décrit les plus connus, j’ai privilégié ceux dont les caractéristiques étaient les plus voyantes et enfin ceux, souvent plus rares, mais figurant dans les espèces à protéger.
En effet on parle beaucoup d’espèces de plantes, de libellules ou de grands animaux à protéger, mais beaucoup plus rarement des champignons. Pour en citer quelques uns : Volvariella bombycina, Pluteus aurantiorugosus (P. coccineus), Entoloma bloxamii, Haasiella venustrissima et Omphalina discorosea.
Au cours de ce diaporama nous avons pu comparer Boletus edulis (excellent) et Tylopilus felleus (très amer). Comparaison également entre les formes très jeunes d’Entoloma sinuatum, Psalliota campestris et Calocybe gambosa.
Le plus grand nombre d’espèces décrites dans ce diaporama sont à rejeter sauf quelques bons comestibles :Entoloma clypeatum qui pousse au printemps sous les Rosacées, mais que l’on peut confondre avec Entoloma vernum et l’Inocybe patouillard, toxiques, et poussant aussi au printemps.
Dans les comestibles, citons encore la plupart des Lepista (sauf Lepista irina à rejeter) et Clitopilus prunulus. Pour les confusions du Meunier avec les petits clitocybes blancs, se reporter au polycop « Le Meunier et ses sosies » de juin 2016.
Parmi les Toxiques : Entoloma sinuatum (lividum) et Entoloma vernum provoquent de sévères troubles gastro-intestinaux, et Clitocybe diatreta a la même toxicité que les autres petits clitocybes blancs.
Il se trouve que certains de ces champignons à sporée rose poussent au printemps ce qui fait que nous avons eu la chance qu’Alain et Gaëtan nous en trouvent quelques uns :
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Mais il y avait ce soir bien d’autres champignons à déterminer dont beaucoup amenés par Michèle Buet. Déjà des Amanita rubescens, mais en trop mauvais état (trop mouillées !) pour être photographiées. Egalement une Amanita eliae, mais dont la volve trop enfoncée n’a pas pu être récupérée.
Ci dessous, les photos des champignons de la soirée, autres que ceux à sporée rose.
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Nous allons essayer de transformer ce diaporama en un polycop, plus facile à consulter, mais en attendant, vous pouvez le faire au local, sur l’ordinateur portable de la Société, et même sur l’ordinateur fixe.
Photos :
Gaëtan Autuoro
David Drencourt
Claudette Tabary
Jean-Claude Rabatel nous a fourni quelques très belles photos pour le Diaporama, les autres provenant le plus souvent d’Internet.
