Les séances de l’Ecole du Champignon ont commencé les lundis, dès le 11 septembre jusqu’au 4 décembre, (début du froid et des premières gelées). Comme d’habitude, les lendemains des grandes expositions (Exposition Naturaliste de la SNAA et le Salon de la Gastronomie), nous avons fait « relâche ».
Si le nombre d’espèces à déterminer a beaucoup varié selon l’époque, il y a une chose qui n’a pas du tout diminué au cours de la saison, c’est le nombre de « nouveaux » ou « débutants » désirant apprendre la Mycologie.
Et ils ont été particulièrement assidus autour d’Arlette Froment, qui leur a traité successivement :
- Généralités du livre « A la Découverte des champignons »
- Utilisation de la clé de détermination d’Eyssartier
- Les Amanites et comparaison avec les Lépiotes
- Craterellus et Cantharellus : champignons à plis
- Les champignons à pores : tous les bolets
- Reconnaître les arbres (feuillus et résineux) par leurs feuilles à l’aide d’une clé simplifiée
- Arbres et champignons mycorhiziques.
- Les Tricholomes gris.
- Les Lactaires orangés.
Premiers arrivés, derniers partis, avec un tel programme, nous aurons bientôt la relève tant souhaitée !
Le nombre d’espèces par contre a varié de 63 (le 16 octobre) à juste une dizaine (le 23 octobre) pour remonter à une soixantaine (le 30 octobre). Ces variations suivent bien sûr la météo, car même si notre département est considéré en état de sécheresse, il suffit de quelques jours de pluie pour que certaines espèces sortent, mais difficilement au cœur des bois.
Quelques photos de la salle, tout au long de cet automne, où chacun s’emploie à déterminer les champignons choisis sur assiette (étiquette masquée bien sûr) :
Grâce à Jean-Marc Perdrix, nous avons pu cette année tenir un listing (le même que celui qui sert pour notre exposition) et cela nous a permis, au moins pour le mois d’octobre, d’en tirer quelques observations et statistiques.
Le nombre de déterminateurs diminuant chaque année, nous avons, malgré quelques absences (vacances , maladie etc..), réussi, je l’espère, à satisfaire les adhérents. C’est vrai qu’en pleine saison, nous avons pu, certains soirs, être débordés et ne pas avoir le temps de tout déterminer ! Nous comprenons la frustration de certains, qui n’ont pas vu leur champignon identifié. Mais peut-être lui manquait-il des éléments pour être déterminé avec sureté ou qu’il y en avait d’autres, identiques, beaucoup plus représentatifs. Avouons aussi que nous manquons de spécialistes (et de temps) pour certaines espèces comme les Cortinaires par exemple.
Cette année, il y a eu une grosse pousse de rosés des prés (ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps) et également, malheureusement, de son traître de sosie : l’agaric jaunissant très indigeste.
A chaque séance, on remarque la prédominance d’une espèce selon l’avancée de la saison.
Par exemple, le 18 septembre, mais également les 9 et 30 octobre, nous avons eu beaucoup de bolets : Xerocomus, Suillus, Boletus ou Leccinum.
Nous avons eu des amanites surtout les 9 et 16 octobre.
Pour les Agarics (arvensis, campestris et xanthodermus), c’était plutôt les 16 et 30 octobre.
Les Lépiotes sont sorties plutôt en début de saison : septembre et début octobre.
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Quant aux Lactaires et Russules, nous en avons eu pas mal du 9 octobre au 30 octobre.
Les Tricholomes, quant à eux, sont plutôt de fin de saison, à partir de mi-octobre.
Et voici quelques autres exemplaires, remarquables pour leur originalité ou pour leur rareté, du moins dans notre département.
Nous espérons vous retrouver aussi nombreux l’année prochaine et, si la météo le permet, avec encore plus d’espèces à déterminer.
PHOTOS :
David DRANCOURT et Claudette TABARY